3rd Story CD 『Lost』

Perdus


Sorti le 30 décembre 2002, Lost est l'un des albums les plus mystérieux de toute la discographie de Sound Horizon. On y suit les histoires de différents personnages ayant tous perdu quelque chose et ayant même jusqu'à oublié qu'ils avaient perdu quelque chose. D'après la piste bonus, il semble même y avoir quelque chose qui unit chacune de ces histoires pour n'en former qu'une seule. Il est même possible que Revo ait voulu aller jusqu'au bout du concept et qu'il n'ait pas mis ce détail dans les chansons car il pourrait faire partie des choses oubliées de la dernière piste de l'album.

Aramari est toujours présente sur l'album et on a pour la première fois l'un des membres les plus importants de Sound Horizon : Jimang, dont le nom avait été orthographié "Jimangu" à l'époque. On a aussi la première apparition de Haruka Shimotsuki, une chanteuse avec qui Revo travaillera à plusieurs reprises dans le futur.

La tracklist est très longue à cause du nombre assez important de pistes bonus :

- Sound Horizon[mode:Lost] (Sound Horizon [mode:Perdus])

- 白の幻影(White Illusion) (Shiro no Gen’ei (White Illusion), L’illusion blanche (White Illusion))

- 恋人を射ち堕とした日 (Koibito o Uchiotoshita Hi, Le jour où j’ai tiré sur mon amant)

- 魔法使いサラバント (Mahoutsukai Sarabanto, Sarabante, le magicien)

- 檻の中の遊戯 (Ori no Naka no Yuugi, Le jeu à l’intérieur de la cage)

- 記憶の水底 (Kioku no Minasoko, Les abysses des souvenirs)

- 失われし詩 (Ushinawareshi Uta, Le poème perdu)

- 緋色の花 (Hiiro no Flower, La fleur écarlate)

- ゆりかご (Yurikago, Le berceau)

- 永遠の少年 (Eien no Shounen, Le garçon éternel) ⚠️

- 忘レモノ (Wasure Mono, Les choses oubliées)

- 忘レモノCハ在リマセンカ (Wasure Mono wa Arimasen ka, N’as-tu rien oublié)

- ぴこまり☆ジャンケン (Picomari ☆ Janken, Picomari ☆ Pierre-Feuille-Ciseaux) [Bonus Track]

- 情熱のフラメンコ (Jounetsu no Furamenko, Un flamenco passionné) [Picomari ☆ Voice System]

- 極秘任務スパイ (Gokuhininmu Supai, Mission d’espionnage top secrète) [Picomari ☆ Voice System]

- 電脳少女サイバ- (Dennou Shoujo Saibaa, La fille cybernétique de l’ordinateur) [Picomari ☆ Voice System]

- 危機一髪ピンチ (Kikiippatsu Pinchi, La panne au pire moment) [Picomari ☆ Voice System]

- それはパクリです (Sore wa Pakuri desu, C’est du plagiat) [Picomari ☆ Voice System]

- ピコイリュージョン (Pico Illusion, L’illusion de Pico) [“Lost” Pico Melo Collection]

- コフラワー (Pico Flower, La fleur de Pico) [“Lost” Pico Melo Collection]

- 高速の魔法使い (Kousoku no Mahoutsukai, Le magicien accéléré) [“Lost” High-speed Regeneration Collection]

- 檻の中の高速 (Ori no Naka no Kousoku, L’accélération à l’intérieur de la cage) [“Lost” High-speed Regeneration Collection]

- 忘レ高速モノ (Wasure Kousoku Mono, Les choses accélérées oubliées) [“Lost” High-speed Regeneration Collection]

Lost CM (Publicité de Lost) [“Lost” HTML Compilation]


⚠️ Comme vous le savez sûrement, les chansons de Sound Horizon font régulièrement allusion à des thématiques assez graves (notamment liées à la mort). Eien no Shounen nous met directement en communication avec un être malfaisant qui va jusqu'à dire que l'on devrait disparaître, qu'on manquerait à personne, etc... Alors, si vous traversez une période difficile, j'estime qu'il n'est pas nécessaire que vous vous infligiez cette chanson. Votre santé est importante ❤️


Pour les doujins, je ne mets pas les liens d'achat en physique car cela fait plus de vingt ans qu'ils ne sont plus produits. C'est principalement de l'achat de seconde main et il existe par ailleurs des contrefaçons qui sont en circulation, alors faites attention. Néanmoins, si vous cherchez "サンホラ 偽造" sur Twitter, vous trouverez facilement des internautes partageant les différences pour ne pas se faire avoir.

Sinon, vous pouvez vérifier le lien suivant : comparaison fake/real de Lost


Cet album étant un doujin, il n'y a qu'à lancer la vidéo, l'audio est directement inclus.

 

Lost, édition standard



                                                                                                                                                                                                                                                                                                   


Dossier complémentaire à Lost

Ⅰ) Introduction

Lost est le troisième album doujin de Sound Horizon, ainsi que le troisième Horizon. Sorti le 30 décembre 2002, à peine quelques mois après Thanatos, il raconte les histoires de différents personnages dans un monde appelé Lost. Ces personnages sont tous liés par les idées de perte et d’oubli. Chacun souhaite retrouver quelque chose.

En plus d’Aramari, on accueille sur cet album Jimangu (qui deviendra Jimang dès l’album suivant, de la même manière qu’Aramari deviendra Aramary plus tard), un nouveau membre important pour le groupe qui suivra Revo jusqu’à Nein avant de quitter le groupe. On accueille aussi Haruka Shimotsuki, avec qui Revo collaborera régulièrement plus tard. Yokoyan s’occupe toujours de l’illustration de l’album.


Le titre de l’album signifie “Perdus”.


Ⅱ) Les chansons


01. Sound Horizon [mode:Lost]

Un bruit d’eau qui coule suit toute la chanson, il sera récurrent dans la suite de l’album pour faire le lien entre les chansons.

Les paroles annonce toutes les suivantes :

  • l’illusion brumeuse dans un blizzard : Shiro no Gen’ei (White Illusion)

  • le désir avorté : Koibito o Uchiotoshita Hi

  • la magie dessinée sur le sable : Mahoutsukai Sarabante

  • la cage construite dans une cage : Ori no Naka no Yuugi

  • la lumière qui lève les yeux depuis le fond de l’eau : Kioku no Minasoko

  • le poème d’une nostalgie impossible : Ushinawareshi Uta

  • la fleur qui pousse dans le ravin de la causalité : Hiiro no Flower

  • l’ombre se balançant dans un berceau : Yurikago

  • les chuchotements d’un garçon immaculé : Eien no Shounen

  • les pensées oubliées : Wasure Mono

On a ensuite la présentation de l’album.


02. Shiro no Gen'ei (White Illusion)

Il s’agit du 1er souvenir. La chanson est exclusivement en anglais et chantée par Jimangu.

Elle raconte l’avancée d’un peuple dans le blizzard vers le Château de la Reine des glaces. Elle est cependant assez floue mais laisse supposer qu’aucun ne survivra.

Le peuple semble vouloir fuir quelque chose, oublier le passé volontairement. En revanche, les “êtres aimés qui t’attendent” désignent les morts, laissant sous-entendre que tous vont périr. L’idée d’impossibilité de s’échapper renforce ce sentiment.

On apprend dans le refrain que les êtres aimés sont bel et bien morts et que, de ce fait, leur voyage pour les retrouver sera sans fin, jusqu’au moment où ils mourront aussi.

On a ensuite un pont avant une narration. On a le leitmotiv de l’album. L’enchaînement laisse supposer que le peuple a oublié que le château n’était qu’une illusion. On a ensuite le retour du refrain.


03. Koibito o Uchiotoshita Hi

La chanson est chantée par Aramari. Elle a eu une version live différente, interprétée par Revo et une femme différente à chaque fois. Cette version ajoute un couplet et un refrain en supprimant la narration. On perd en détails narratifs pour gagner en musicalité et en sentiments.

La chanson commence directement avec le refrain et on apprend immédiatement que la femme a tué son amant.

On vit, à travers les couplets, ses derniers instants. Tout est encore assez flou. On apprend que l’homme sait que sa fin doit venir et qu’il a été maudit, mais on n’a pas encore les détails.

Dans le second refrain, on retrouve l’idée du samsara. Le couple espère ainsi se retrouver dans une prochaine vie.

On a ensuite une longue narration nous expliquant toute la situation : une légende raconte qu’il existe une bête. Cette bête, lorsqu’elle blesse un être humain, le transforme petit à petit, lentement mais sûrement en cette même bête. Cela se fait au fil des années et dans la douleur. Les deux amoureux se sont rencontrés alors qu’elle allait se faire attaquer par la bête. Lui l’a protégée, se faisant maudire et se condamnant. Par la suite, ils vécurent ensemble et aujourd’hui, l’homme est sur le point de perdre sa conscience humaine avant de devenir définitivement une bête. Pour éviter cela, les deux amants se sont promis qu’elle devrait le tuer avant de se donner la mort.

Lors du dernier refrain, la femme se suicide donc pour rejoindre son amant.


04. Mahoutsukai Sarabanto

Beaucoup de monde se retrouvent pour cette chanson.

Jimangu nous raconte d’abord la légende et sert de narrateur. Aramari, quant à elle, raconte l’histoire à travers le chant. Sarabante n’est interprété par personne, on vit juste son histoire. Jimangu jouera plus tard le rôle de l’homme étrange et Haruka Shimotsuki interprètera le jeune fille de la lampe et la femme de Sarabante.

Sarabante voyage avec un dromadaire à la recherche du génie qui saura faire revivre sa femme. Il arrive en ville et croise un homme qui lui propose un marché : il lui donne la localisation de la lampe et Sarabante lui laisse un vœu. En effet, l’homme prétend être blessé à la jambe et ne peut pas entrer dans la grotte pour chercher la lampe.

Sarabante rentre donc et prend la lampe. La grotte s’effondre alors et Sarabante semble s’évanouir. On a alors le leitmotiv. Sarabante avait oublié les enseignements de sa femme. Il se les remémore. Il ne faut pas chercher à récupérer ce que l’on a perdu, mais plutôt se contenter de ce qu’on a.

Sarabante se réveille avec la jeune fille de la lampe. Elle lui propose trois vœux dont on apprendra le contenu un peu plus tard. Celle-ci se présente et précise que lorsque les vœux seront réalisés, elle rentrera dans la lampe pour de nombreuses années. Sarabante fait quand même ses vœux.

On apprend alors qu’il a souhaité un second dromadaire et que la jeune fille ne soit plus prisonnière de la lampe. Il a respecté sa part du marché en laissant le dernier vœu à l’homme.


05. Ori no Naka no Yuugi

Cette chanson est très particulière. Revo introduit ici pour la première fois le personnage de Michèle Malebranche et son histoire. Elle deviendra par la suite un personnage central de Sound Horizon. Pour l’heure, son identité reste inconnue mais j’ai tout même préféré révéler les noms pour plus de clarté. Cette chanson fait partie de ce qu’on appelle la “trilogie de la cage”, les trois chansons centrées sur l’histoire de Michèle Malebranche.

Cette chanson met en avant le côté sensuel de Michèle et sa relation avec les hommes. La première intervention de Jimangu est un euphémisme doublé d’une métaphore sexuelle. On en retrouve d’autres plus tard dans la chanson.

Le second couplet révèle les travers morbides de Michèle Malebranche. Elle est en train d’étrangler un homme avec pour objectif clair de le tuer. La seconde intervention de Jimangu raconte le meurtre et l’enterrement du cadavre dans le jardin.

Le refrain accentue les plaisirs sadiques de Michèle tout en révélant subtilement qu’elle est française. Le vin, chez Revo, se rapporte toujours à la France. On en apprendra un peu plus sur ses origines et sur son lien avec la France dans les albums Pico Magic Reloaded et Roman.

La référence aux joyaux sera reprise sous la forme d’un clin d'œil dans Roman avec la chanson Norowareshi Pierre, où l’on a un cristal du nom de Reine Michèle. Le vers d’après fait non seulement référence au contexte de Lost mais aussi à Thanatos. On ne peut pas échapper à la mort. La narration qui suit montre qu’Armand Ollivier souhaite assassiner Michèle avant qu’elle ne commette un autre meurtre, mais aussi que ce n’est pas la première fois.

On a ensuite le leitmotiv de Lost. Armand semble presque oublier qu’il aime Michèle. Puis la chanson enchaîne avec le thème de la cage qui accentue la notion d’infini et de cycles qui se répètent. L’ultime question reflète bien la notion de cage et de prisonniers : Michèle se sent prisonnière dans ce monde.


06. Kioku no Minasoko

Cette chanson est presque un interlude dans l’album. La Lost-ko s’adresse à nous et semble nous avertir de quelque chose : il existe un garçon malfaisant.

La Lost-ko nous recommande aussi de suivre le courant. C’en est déroutant. Il faut faire comme tout le monde pour éviter d’être rejeté, quitte à blesser les autres, quitte à oublier, etc…

Enfin, elle nous encourage : elle dit que même nos textes, mêmes nos petites productions individuelles ont un sens et nous encourage à les montrer à un public car on pourrait être agréablement surpris.


07. Ushinawareshi Uta

Dans cette chanson, le leitmotiv est présent dès le début et la mention “toi aussi” est ajoutée. On s’adresse directement à nous, dans l’espoir de voir quelqu’un qui n’a pas oublié ce morceau de l’Histoire.

Cette chanson raconte la destruction d’un village inconnu. La seule trace qu’on a de cette destruction, c’est le morceau d’un poème écrit par une jeune fille. Pour renforcer le côté RP, Revo ne se pose pas en tant qu’auteur de la chanson, puisque le texte a été écrit par cette jeune fille, mais il se crédite en tant que traducteur. Aramari chante un texte aux sonorités un peu anglophones mais indescriptibles. C’est une langue totalement inventée par Revo. En revanche, on peut souligner qu’il semble avoir conservé une certaine logique en ayant un certain lexique. On peut par exemple déduire que “préféré” se traduit par le mot que j’ai transcrit “ayfo”. La transcription du chant ne peut se faire qu’à l’oreille puisque les paroles sont traduites en japonais directement dans le livret de l’album et ma transcription est certainement imparfaite. Certains entendront probablement des sons que je n’ai pas su déceler.

On apprend que le massacre était orchestré et que le village a été détruit en seulement une nuit.


08. Hiiro no Flower

Cette chanson raconte l’histoire d’une fleur écarlate qui voue une haine sans nom envers les humains. En effet, ces derniers passent leur temps à les piétiner, elle et ses congénères. En revanche, à cause de son statut de fleur, elle ne peut rien faire pour se venger et place sa haine dans cette chanson.

Elle raconte d’abord la guerre tout en se jurant qu’elle ne pardonnera jamais les hommes avant d’ensuite revenir sur le début de la guerre.

Durant le refrain, la fleur revient sur son envie de se battre pour les autres fleurs mais, cyniquement, elle ne peut pas bouger et se résigne à se laisser piétiner.

Pendant la narration, on retrouve la notion de samsara. Elle souhaite que les soldats souffrent pendant des vies entières pour satisfaire sa vengeance.

L’ultime pré-refrain montre que la guerre se répétera encore et encore. Il insiste aussi sur la folie de la guerre, tuer et voir ses camarades mourir pour une simple cause.

La fleur nous dit ensuite dans le refrain qu’elle ne supporte plus la vision de la guerre, avant de finalement se résigner à nouveau : elle se fera piétiner encore et encore.


09.  Yurikago

Cette chanson raconte l’histoire d’une mère qui se balade avec son enfant. Tout semble heureux jusqu’à la révélation choc : les passants le voient très bien, elle est folle, son enfant est déjà mort depuis longtemps puisqu’il n’est plus qu’un squelette.

La chanson nous fait d’abord une description de la ville, tout le monde est joyeux.

Le leitmotiv est suivi par le terme “illusion” menant petit à petit vers la révélation, la chanson est construite autour d’une progression. Plus on avance, plus on se rend compte que rien ne va.

La narration finale nous révèle que les passants sont encore silencieux.

Cette chanson sera reprise et modifiée dans Nein.


10. Eien no Shounen

Cette chanson est l’ultime souvenir. Il s’agit de celui du garçon éternel, dont la Lost-ko nous a dit de nous méfier dans Kioku no Minasoko.

Cette chanson montre sa folie et l’ensemble des points noirs de l’humanité. L’ambiance est malsaine et oppressante.

L’objectif du garçon éternel est de nous faire culpabiliser de vivre, peu importe que l’on soit gentils ou méchants, des vies sont prises pour nous maintenir en vie. Il peut ici faire référence aux conditions de travail difficiles pour nos loisirs, voire aux animaux avec notre consommation de viande ou même, en extrapolant, il peut évoquer la vie des végétaux, qui sont des êtres vivants. Son objectif est donc de nous mettre dos au mur en nous montrant que nous sommes tous des meurtriers, personne n’est pur.

Il essaye ensuite de nous dire que notre vie est futile. Personne ne nous aime et si on devait disparaître, cela ne dérangerait personne. Il montre implicitement que le monde est cruel.

Il prend un plaisir sadique à nous mettre mal à l’aise avant de faire de l’incitation au suicide. Ce garçon est cruel et perfide mais ne nous a pas encore tout révélé.

On pourrait penser qu’au lieu de mourir, fuir, bien que lâche, serait efficace pour ne plus supporter les paroles du garçon éternel, mais c’est là qu’il est malin. En effet, il est partout. Ce garçon est la personnification de la cruauté des hommes. Puisqu’on a tous des défauts, puisque personne n’est parfait, il est partout. Il y a autant de garçons éternels qu’il n’y a de personnes sur Terre.

Il fait ensuite référence au fait que Lost, avant d’être un monde, est un album, un disque donc, que l’on pourra mettre autant de fois qu’on le veut dans un lecteur et que c’est en ça que l’histoire se répétera. Si on ne veut pas qu’elle se répète, qu’on souhaite que les personnages ne souffrent plus, alors il ne faudra plus jamais écouter le CD. Sauf qu’on l’aime bien, donc on voudra le réécouter. On se révélera donc coupables de faire souffrir les personnages.


11. Wasure Mono

Cette chanson est la conclusion de l’album. Elle est pourtant instrumentale, mais c’est en ça qu’elle est intéressante. Elle raconte toutes ces choses qui ont été oubliées, mais comment les raconter, si on les a oubliées ? Il y a donc techniquement un texte, mais il a été oublié et ne peut pas être chanté.

L’intro de la chanson sera reprise dans Ema ni Negai o!, avant les souvenirs de Himeko et de Yabariman.

On a assez tard dans la chanson une reprise du thème de fond d’Eien no Shounen. Ce passage comme l'introduction de la chanson seront repris à plusieurs reprises dans le blu-ray Ema ni Negai o!


12. Wasure Mono wa Arimasen ka

Il s'agit simplement d'un petit rappel pour nous demander si l'on n'a rien oublié.


La piste bonus : Picomari ☆ Janken

Cette chanson introduit pour la première fois le personnage de Picomari, qui sera récurrent jusqu’à la fin de la période d’Aramari.

Elle nous demande directement si on a été capables de comprendre l’histoire de Lost. Cela signifie qu’il y a probablement un lien subtile entre chacune des histoires qui permettrait de tout recontextualiser pour former un grand tout.

Elle joue ensuite avec l’auditeur.


Picomari ☆ Voice System

À la manière de celui de Thanatos, ce sont de simples jingles pour Windows mais basés cette fois-ci sur le personnage de Picomari, introduit juste avant.


“Lost” Pico Melo Collection : Pico Illusion & Pico Flower

Ce sont des remixes 8-bits de Shiro no Gen'ei (White Illusion) et Hiiro no Flower.


“Lost” High-speed Regeneration Collection : Kousoku no Mahoutsukai, Ori no Naka no Kousoku & Wasure Kousoku Mono

Ce sont des versions accélérées de Mahoutsukai Sarabanto, Ori no Naka no Hana et Wasure Mono.


“Lost” HTML Compilation : Lost CM

Il s'agit d'une petite publicité pour présenter Lost sur internet, reprise de Sound Horizon [mode:Lost].


Ⅲ) Conclusion

Lost est l’un des albums les plus flous de Sound Horizon. On a une idée de ce qui relie chacune des histoires mais on a l’impression qu’il nous manque quelque chose. Il est parfois difficile de saisir à quoi le leitmotiv se rapporte et on ne comprend pas très bien le rôle de la Lost-ko. En revanche, l’album est très travaillé et deux fois plus long que les deux précédents. Les musicalités sont diverses et variées et de plus en plus d’artistes collaborent avec Revo, signe d’une notoriété encore faible mais grandissante.